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Hola ! les français, ici, il est bientôt minuit...et j'écris l'article de la semaine...en attendant que mon linge sèche...après une petite soirée brésilienne.
Ce week-end, c'était pas trop intense...j'en profite pour faire un clin d'oeil au Papi...quand me reposé-je, veux tu savoir...quand je serais...vieille probablement...ou plutôt incérée. La vie est si courte et il y a tant de beautés (je parle de nature évidement), dans ce monde, que je ne veux pas en louper une miette, même si de tout façon, voir la baguette entière, c'est impossible sauf si je suis immortelle.
Donc en gros Samedi, parce que le soleil était un supra pote qui est resté avec moi toute la journée, je suis allée faire un tour dans le quartier indien puis dans le centre ville dans l'espoir de trouver un item que je cherche....peine perdue. Non seulement le Punjabi Market est décrépi mais en plus ils sont pas très accueillants les vendeurs.
Et pour résumer entièrement la journée, parlons de Bubble Tea, en français, le thé aux bulles.
La première fois que j'en ai vu le nom, je pensais à un thé du genre Champomy, chaud, ou froid...bref pétillant. Ca avait l'air vraiment intéressant. Puis j'ai eu une collègue qui m'a expliquée ce que c'était...Là j'ai cru comprendre qu'il y avait des billes de gélatine dans toute la boisson qui faisait un effet bulleux quand on avalait le truc....Et enfin, ce samedi, j'ai testé...
Bah...c'est pas terrible. Mais les gosses adorent. Quand tu vois le nombre de ptiots qui stagnent dans l'épicerie à siroter cette merde (3 à 5 $ un gobelet de 50 cL), tu ne le comprends qu'une fois avoir goûté.
C'est sucré.
C'est glacé
Ca a des parfums divers (moi j'ai choisi le taro)
Ca ce boit à la paille...
Et le plus important :
Ca a des billes de tapioca au fond (les bulles!). En fait, vous pouvez imaginer des dragibus...mais en plus mous et un poil moins sucré...mais sucré quand même...et imaginer aussi que y en a au moins un paquet (pas les minis paquets Haribots...non un paquet, taille normal, comme les tagada).
J'ai réussi à finir la boisson en elle-même (mélange de thé en poudre, lait, saveur taro, et glaçon), mais les billes de tapioca...je ne pouvais plus. C'est horrible déjà de se goinfrer de bonbons dégueux mais en plus de s'enfiler un paquet j'aurais fait une indigestion.
Bref...A essayer, mais c'est pas le truc le plus étonnant que j'ai mangé ici ( ici c'est : Beef Jerky!)
Non c'est pas un un effet spécial : je tire la langue!
S'en suit le dimanche, avec une rando pour changer.
Norvan Falls,
Kilométrage : 17
Elevation : Nulle
Douleur : présente quand même
Et pour clôturer ce mois de mai, si je fais un récap', j'ai marché environ 91 km en rando (allez je me rajoute un petit 9 km avec tous les tours de pistes que j'ai pu faire en courant, mes errances et la danse, et donc 100 km !), fait 8 randonnées, et rencontré plus d'une centaine de personnes.
Pour revenir à Norvan Falls, c'est une très longue simple randonnée qui mène à une chute d'eau maigrelette, qui traverse des ruisseaux déjà asséchés dans une forêt calme et dont le seul danger apparant, c'est de trébucher sur une racine.
Non pas de douche encore...l'eau est trop froide (mais d'une pureté!!!)
Pour pimenter notre escapade, nous faisons du 'scrambling', littéralement, cela signifie brouillé. mais dans le monde de la rando, cela signifie suivre un chemin rocailleux au point que c'est à demi de l'escalade.
Nous faisons donc du scrambling sur le lit de la Norvan puisqu'il n'y a qu'un filet qui coule parmi les roches, et je dois dire que c'est assez fun. Un peu d'aventure, et puis ça réchauffe!
Nous continuons un peu plus loin pour trouver un charmant spot où luncher au soleil les pieds dans l'eau glaciale. Et en quelques minutes, j'ai déjà la peau qui rougit.
Duant le lunch et dans la creek (Mais où est donc Bibi?)
Pour y aller nous traversons un pont suspendu. En soi c'est assez fun à traverser et surtout on rigole comme des petits fous quand ça balance et ça balance.
Bref, c'est une rando tellement simple que papoter a été une activité majeure sur tout le trajet. J'y retrouve des gens que j'apprécie et d'autre que j'apprécie pas...Cette fois-ci c'est pas la colombienne superficielle, c'est un québécois dont je ne peux qu'éviter sa présence car le simple fait de voir sa face ou l'entendre me crispe. D'ailleurs, et il a toujours pas compris, je n'arrête pas de m'opposer à lui dans tout ce qu'il dit (principalement parce qu'il raconte est d'une stupidité à gerber).
Etre sur le pont peinarde et d'un coup, hop il arrive, hop, il me voit, hop 'oh tiens, si je faisais le gogolle sur le pont en faisant un sourire débile à Morane', hop je dégage car j'ai envie de mordre...
Miguel a beau me dire que je suis une personne gentille, bah c'est seulement avec les personnes que je veux. Donc faut pas me tenir la jambe trop longtemps, vous êtes prévenus.
Le soir-même je me dirige vers un bar brésilien avec 2 brésiliennes, 1 canadienne et 1 chilien de mon boulot. Le but était de célébrer la fin du Workshop (groupe de travail pour la Bretonne) autour de la musique, danser un peu et boire...Le but secondaire d'une des brésiliennes était de choper un des musiciens (secondaire) et au final....les deux buts ont été réalisés.
Autour d'un (ou deux) Capirinha (Cachaca, citron vert et sucre (un tit punch à la Cachaca), que je connaissais déjà le cocktail en France (merci Federico!)) avec des coxinhas (des 'beignets' au poulet, prononcer à la basquaise, please), nous écoutons la samba qui donne vraiment envie de remuer le popotin. Plus tard, nous rejoignons la piste de danse, j'apprends les basiques en quelques minutes et remuent le popotin pendant 10 min en confondant souvent salsa et la danse brésilienne.
Cette danse (je ne connais pas encore le nom, mais ça arrive bientôt), est en effet bien différente. Des petits pas, mais du déhanché. Si on se loupe, c'est pas trop beau à voir (comme les personnes bourrées qui la dansent par exemple). Mais quand il y a un duel entre deux filles de celle-qui-ira-le plus-vite-en-dansant-toujours-ausi-bien...c'est vraiment captivant !
Bientôt une vidéo =)
Capirinha et Coxinhas
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