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Among Other Trees

Un blog sur mon quotidien à l'étranger - My Blog on my daily life abroad

Barcelona : Parlons manger ! (Ou comment ne plus voir les churros de la même manière)

Publié le 5 Février 2016 par Bobbie in Barcelone, Bouffe, Spécialité, Recette

 

{Cet article sera édité au fur et à mesure de mes découvertes}

Certains, voire beaucoup, remarquent ma tendance à toujours penser bouffe. En l’occurrence, c’est vrai. Déjà car chaque pays à ses traditions, ses patrimoines, ses spécialités que cela soit paysages, légendes, architectures, histoires, langues et…cuisine. Il va de soit que la cuisine est une activité sociale car en plus de transmettre une culture, elle apporte un lien avec sa terre d’origine. S’approprier la nourriture d’un endroit, c’est s’intégrer en quelque sorte. Alors suivant mon fidèle dicton : à Rome vit comme les Romains, je m’engage avec plaisir aux découvertes culinaires.

La catalogne, et de manière plus générale : l’Espagne, n’a rien à envier à la prétendue gastronomie française. Ce pays et cette région produisent du vin, des fromages, des légumes uniques (ou pas), des recettes qui ne se trouvent pas en France. Alors voilà un article pour vous présenter les spécialités au gré de mes aventures en Espagne.

Les Natillas

Très simple : son onctuosité est entre celle de la crème anglaise et celle de la crème brûlée. Les espagnols sont tellement intelligents qu'ils la vendent en poudre. Et donc je me retrouve facilement avec ma crème anglaise favorite !

Mon Avis : tout ce qui ressemble de près à la crème anglaise ne peut pas subir mon courroux.

L'histoire : En Finlande, la stagiaire espagnole en avait apporté. C'est pourquoi, c'est l'une des seules spécialités du pays que je connaissais déjà.

Ma note : 5/10

Le Calçot :

Institution catalane, la calçotada, ça ne peut pas se manquer le long de la côte. Du dernier week-end de Janvier à fin Mars, on trouve ces hybrides de poireaux et oignons, les calçots, partout: sur les étalages, en resto, dans les conversations.

Manière de la manger : Les calçots vendus par botte, sont traditionnement cuits sur un BBQ alimenté par des ceps de vigne. On les fait griller sous les flammes jusqu'à ce qu'ils ne soient des légumes (dans le sens figuré) tout mous et baveux (l'eau qui fuit). On les mets dans une tuile sur papier journal pour qu'ils gardent leur chaleur. Ensuite, la partie délicate : Tu prends le poireaux par les feuilles, le trempe dans une sauce appelée "salvitxada" mais honnêtement, une sauce Romanesco est similaire, puis tu le gobes. Enfin, tu te démerdes pour mâcher le bordel. Sérieusement, les calçots ne sont pas épais, ni très long. L'exploit de les mettre entier dans la bouche, c'est pas de l'héroïsme ( l'exploit, c'est de ne pas en mettre partout).

Mon avis : Accroc ! J'adore le poireaux à la base, alors le calçot : j'adopte ! La sauce (un mélange d'amandes, de tomates et autres ingrédients très bons pour la santé) est savoureuse. Pas de bémol pour repeindre sa cuisine en mouchetée-rouge-huile.

Sortez le bavoir !

Le reccord : 275 calçots (soit 3, 8 kg). Rien d'exceptionnel, seulement des fibres pour toute l'année !

Ma note : 7/10

Le fromage Tetilla.

Le mot est transparent : el Queso Tetilla est un fromage en forme de sein.

Origine : C’est un fromage fait à partir de lait pasteurisé de vache de race « Gallegas ». Une maturation de seulement 7 jours pour produire se fromage tendre, crémeux, un peu acide avec une peau dure d’origine de Galice. Il bénéficie d’ailleurs d’une Dénomination d’Origine, l’équivalent des AOP en France. Sa forme est principalement dû au récipient dans lequel le lait caille.

Histoire : on en donne la fabrication du fromage aux moines au XIe siècle, mais cette forme de « Mamelle de lait » a été évoquée au premier siècle après JC.

Mon avis : Politiquement correct : ce n’est pas ce que je préfère (Oui je n’en rachèterais pas). En dehors de l’acidité particulière, et de sa forme, je ne trouve pas de saveur qui affole mes papilles. C’est presque étonnant que le fromage soit toujours à plus de sa moitié depuis que je l’ai ouvert, voilà 2 semaines. Pour s’en servir en gratinage de dernière minute ou fondue sur des pains toastés,ça passe, mais vraiment sans plus.

Ma note : 2/10

El tetillo, Calçots au four, à défaut d'avoir un BBQ !
El tetillo, Calçots au four, à défaut d'avoir un BBQ !El tetillo, Calçots au four, à défaut d'avoir un BBQ !

El tetillo, Calçots au four, à défaut d'avoir un BBQ !

Polvoron et Mantecado de Noël

Ces gâteaux prétendument appelés gâteaux sablés sont de véritables mate-faims étouffe-chrétiens. Oui je me suis étouffée plus d'une fois en m'empiffrant de ces biscuits. C'est de la farine, du Saindoux (manteca en espagnol), du sucre et des amandes. ( je pense que le taux d'allergie aux arachides est très bas ici). On différencie les Polvorones des mantecados du fait de la forme et de la quantité d'amandes dans la recette. Sinon globalement, c'est la même chose.

Son histoire: Ils sont vieux d'au moins 6 siècles, ces gâteaux ! On remonte l'origine au XVIe à la ville andalouse d'Estepa. Le but (comme tout origine de bonnes recettes (c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes)), c'était d'utiliser le surplus de céréales et de Saindoux.

Mon avis : Chis chais pas chon achors touch que chai dit chuchque là éch qui chuis chait pas bon non chlus !

Ma note : 9/10 (-1 car ça a failli m'étouffer)

Les churros

Je dédicace cette spécialité à ma meilleure partenaire de boxe !Eh oui ! On en voit tout le temps lors des fêtes foraines, mais les churros sont espagnols. Et l'odeur dans les rues quand vous passez devant une churrerias, c'est un coup à faire comme Jerry (vous savez, la souris) et se laisser porter par le fumet jusqu'à tomber dans un saladier de churros et s'empiffrer jusqu'à l'explosement.

Pas d'histoire à vous raconter mais une anecdote : le mot churros vient de Churra qui désigne une race de mouton ayant des cornes à peu près similaire à ce qui fait élever votre taux de cholesterol.Mon avis : Je connais déjà les churros françaises (maisons ou alors des fêtes). Cependant ici, les churros, c'est un peu les Cupcakes aux USA : ils sont dérivés à plusieurs sauces. La plus classique est celle avec le chocolat. Du chocolat épais, version ça fait concurrence à la purée, mis dans un petit bol et tu trempes ton churros dedans (restons naïfs...1, 2...Muahaha...Rah l'allusion est trop belle). J'ai pas testé (muahahaahaha) mais seulement le chocolat (pas rigoler, pas rigoler...Muahahaha) et en effet c'est crémeux comme il faut (fou rire).Bref, il y a des churros fourrés (c'est reparti...muahahahaahahaha) à tout (Muahahahaa) et pour pas cher. (Hum hum.)

La Pallaresa, Carrer de Petritxol, est ZE place à aller (réputation extra muros garantie)

Ma note : 69 (Tant qu'à faire)

 

Boutifarre (Butifarra) 

dans un autre genre de truc bizarre fourré

Je dédicace cet arc-en-ciel de saucisses, à Patou.

Connaissez-vous le boudin? Bien sûr que vous le connaissez ! Même si vous en avez jamais mangé, on en trouve dans toutes les surfaces (sauf Halal, je suppose). La matière est la même.La boutifare est un gros intestin de porc farci à la viande de porc avec divers mélanges. Il en existe des noires (avec du sang de porc) et des blanches, des cuites ou des crues. Des sucrées ou des salées :

  • Les crues (qui sont du coup à cuir : grillées, au four, mijotées):
  • La rouge (roget) : apparement en terme de texture et de consistance, elle ressemble à la saucisse de toulouse mais avec plus de goûts
  • La dolça : elle est sucrée !avec riz (baldana)
  • Les cuites ( du coup, elles se mangent à l'apéro en fine tranche, genre saucisson)
  • la Catalana : classique
  • La blanche (blanquet)
  • La noire (negret) : c'est celle là qui contient du sang de porc.à l'oeuf ( qu'on trouve essentiellement en février puisqu'elle est consommée lors de Jeudi gras)
  • 'Bull'...

Bref, la Boutifarre, même si en terme d'ingrédients, cela ressemble à du boudin, la consistance grumeleuse du boudin noir ou tendre du boudin blanc ne se retrouve pas dans ces Boutifarres

Mon avis : C'est bon !!! Je sais pas si j'aurais le temps de tester la boutifarre à l'oeuf cette année, mais il faut absolument tester ce produit !

Ma note : 7/10

La paella.

Je la mentionne, mais je n'ai pas besoin de la décrire, hein ! Après tout, tout le monde la connait !

Faut savoir quand même que c'est un peu leur choucroute nationale : on trouve la choucroute avec de la viande, et la choucroute de la mer. Bah c'est pareil avec la paella.

Mon avis : J'aime pas les moules, donc la paëlla de la mer, on oublie...et comme dans toutes les paellas que j'ai pu avoir jusque là, y avait toujours des moules...bah Chnouilles, hein !

[Édité]. Je me suis fourvoyée. Valenciennois, mes excuses les plus sincères sur mes deux genoux. Je corrige mon avis sur la paella. Du moins celle avec viande. J'avais les préjugés des paella de cantine scolaire et je me fustigerais de sotte pour l'éternité ! La paella  d'origine Valencienne. Elle utilise un riz spécial et une paellera (une sorte de gamelle pour chercher de l'or mais à fond plat). Le riz doit être cuit al dante. Comme les pâtes: mou à l'extérieur et surprenament croquant en son centre ( ce qui n'a jamais été le cas dans les dégustations de paella jusque là).

La vraie façon de manger la paella, c'est à même la gamelle, avec une cuiller à soupe. Par contre prenez une assiette en plus pour mettre les déchets (os, bout de gras) ou vous aider à couper la viande si vous êtes pas bourrins comme moi. Ca vaut le coup. Il suffit juste de trouver où!  Éviter simplement les restos qui vous apporte un plat dans les 5 minutes. Le mieux, c'est celle fraîchement cuisinée ou le rue à légèrement adhéré au plat (prouve que la paella n'a pas été juste mise dedans pour le service)

Ma note : 6/10

Polvorones Churros et Boutifare
Polvorones Churros et BoutifarePolvorones Churros et Boutifare

Polvorones Churros et Boutifare

Les Bunyols

(en Catalan), Buñuelos (en Castillan)

Meilleure traduction : des beignet. Ils se trouvent surtout pendant toute la durée du Carême et avant Pâques en Catalogne fourrés à la crême ( caragirats ) ou bien nature (de vent). Ils sont pour moi, l'équivalent des churros mais de forme ronde et parfumés à l'anis.

Son histoire : Ils ont apparement été créé pour apaiser la dalle que les chrétiens avaient quand ils faisaient le carême.

Mon avis : aussi léger dans la bouche qu'une chouquette (mais tout aussi gras qu'une autre pâtisserie frite), la légère note d'Anis peu prononcée, mais présente quand même, surprend.

Ma note : 7/10

Les "Mona de Pascua"

Ca c'est mon voisin de bureau, Xabi, qui m'en a parlé alors que je lui ai offert un petit oeuf de pâque en Chocolat pour le délire.

C'est encore une fois, une spécialité catalane que l'on trouve seulement durant Pâques. C'est grosso-modo une brioche. On la trouve souvent sucrée avec un oeuf (dur à l'origine, en chocolat, pour mon plus grand bonheur) tronant au centre de la brioche, comme dans un nid (si, si!). Quand y a pas d'oeuf, y a toujours le chocolat crémeux qui accompagne les churros. Et quand c'est pas sucré, ça se mange apparemment avec une Longaniza ( une charcuterie).

Son histoire :

Anecdote : Il est apparemment de coutume que le parrain/Marraine offre la Mona à son filleul/nièce.

Mon avis : C'est bon, c'est sûr. Il y a ce petit gout d'anis que l'on trouve dans les Bunyols. Et ça a l'avantage d'être moins gras que ces derniers. Cependant, je suis tombée sur une Mona "sêche". La brioche n'était pas très bonne et en plus l'oeuf dur, au lieu de le bouffer, je l'ai jeté, étant donné que j'étais incapable de connaitre sa fraîcheur (à demander au Boulanger lors de l'achat). Au regard de l'humidité contenue dans le papier cellophane, je préférais pas m'y risquer (il n'y a rien de plus traitre qu'un oeuf (cuit) ayant passer une nuit hors du frigo). Sans compter le prix (4,50 € la petite taille), Mona de Pascua, elle est pas une Lady. Mais j'avoue qu'en ce moment, dans toutes les boulangeries (sauf ma préférée) j'ai l'impression qu'on m'entube. Bref. Je comprends mieux pourquoi l'oeuf dur a été remplacé par un oeuf en chocolat.

Ma note : 5/10 (0/10 pour la boulangerie)

 

Les Panellets

Ce sont des pâtisseries à la forme sphérique dont la base de la pâte est un mélange de Marzipan et de patate douce ( même si cet ingrédient est interdit pour que le panellet acheté porte le label européen de Spécialité traditionnelle Garanti (STG)). Il en existe de plusieurs goût même si les principaux sont enrobés de pignons de pin, d'une dose supplémentaire d'amande ou de coco.

L'histoire : On ne trouve, dans les commerces, le panellet qu'une seule fois dans l'année : lors de la Toussaint. Son apparition est relié à cette fête religieuse depuis le XVIIIe siècle où ces petites boules sucrées étaient offertes dans les églises ou déposés sur les tombes. Nulle doute que les nuances sucrées tirent leurs origines d'un dessert arabe. A vérifier.

L'anecdote : ils sont servis avec le Moscatell qui est un vin liquoreux et sont généralement préparer la veille.

Mon avis : Comme tout ce qui contient de l'amande, j'en suis folle. Le mélange avec le Moscatell est parfait même si je préfère réduire le gout sucré avec l'amertume d'un café.

Ma Note : 10/10

Mona de Pascua 1) traditionnelle 2) avec l'oeuf au chocolat, 3) bourrative, hors traditionnelle et/ou commerciale, BunyolsMona de Pascua 1) traditionnelle 2) avec l'oeuf au chocolat, 3) bourrative, hors traditionnelle et/ou commerciale, BunyolsMona de Pascua 1) traditionnelle 2) avec l'oeuf au chocolat, 3) bourrative, hors traditionnelle et/ou commerciale, Bunyols
Mona de Pascua 1) traditionnelle 2) avec l'oeuf au chocolat, 3) bourrative, hors traditionnelle et/ou commerciale, Bunyols

Mona de Pascua 1) traditionnelle 2) avec l'oeuf au chocolat, 3) bourrative, hors traditionnelle et/ou commerciale, Bunyols

Paragraphe spécial Navarre :

Le Relleno de Navarre ( Morcilla blanca) : Le boudin blanc de Navarre

Je n'ai pas grand chose à développer. Ce boudin blanc est constitué de riz cuit que l'on reconnait facilement à la texture. Un goût un peu différent du boudin blanc français, mais qui vaut la peine d'être essayé. Sans compter qu'il est servi plutôt en hiver et de manière différente que notre boudin : plutôt en guise d'amuse-gueule, coupé en tranche et revenu à la poêle.

Mon avis : Le boudin blanc est déjà dans mes favoris alors celui-ci farci a tout pour partir gagnant. C'est facile de s'en gaver sans s'en rendre compte.

Ma note : 8/10

Le chistorra

Description : Ceci n'est pas une saucisse puisqu'elle est aussi grasse que de la charcuterie, mais n'est pas non plus du chorizo. Ou alors, elle est un chorizo avec un calibre long et fin. Elle doit être cuite (revenue à la poêle) et contient son lot d'acide gras saturée qui permet de cuire d'autres aliments par la suite (un peu comme le bacon, beaucoup de gras dégorge de la saucisse).

Mon avis : Très savoureux dans le cas où vous aimez l'huile animale. Oui, ce produit est particulièrement gras et peu fort bien que le goût soit prononcé. A essayer.

Ma Note : 6/10

Le patxaran

Description : Le patxaran est également connu depuis le pays basque français. Sauf qu'à mon souvenir (brumeux d'une soirée à Rennes), il n'était pas aussi doux. Le patxaran est une liqueur de prunelles. C'est un petit fruit dont il faut attendre les premières gelées avant de le consommer sous risque de perdre ses gencives ( oui, j'ai perdu ma mâchoire en les goutant une fois) car il est astringent ( un peu comme les kakis pas mûrs). Il est préparé par macération dans l'anis de prunelles. Beurk Anis, penseront les gens allergiques au Ricard ! Et bien figurez-vous que si l'on sent la présence de l'anis, il n'est pas l'arôme dominant.

Ma Note : 6.5/10 (C'est parce qu'il est maison. C'est bon, mais c'est pas ce que je préfère)

Fromage de Roncal

Origine : Fromage au lait cru de brebis de race Rasa ou Latxa dans la Vallée du Roncal. C'est un AOP et le premier d'Espagne.

Histoire : On l'appelle l'Enfant des Pyrénées.

Mon avis : Un fromage qui a un début de caractère bien prononcé, plus gras que sec, assez doux pour ne pas piquer la langue mais c'est limite. Ce fromage est très bon. Les notes salées et fortes du lait de Brebis sont présentes. Je trouve dommage qu'il y ait cette espèce de croûte en plastique dans les fromages du commerce.

Ma note : 8.5/10

Poivrons du Piquillo de Lodosa

Origine : Possédant une AOP dans seulement 8 communes de Navarre, cette espèce de poivron est autochtone à Navarre (mais comment une région si froide peut faire grandir un fruit si "exotique"?). D'ailleurs, il faut rappeler que c'est Christophe Colomb qui a rapporté ça d'Amérique. Pourquoi c'est autochtone? Mystère et boule de gomme.

Description : Comme on dit, ce n'est pas la taille qui compte ;). Ce petit poivron, très conique, reconnaissable facilement à le gout caractériel du poivron. Je l'ai beaucoup vu en marinade, revenu à la poële ou farci d'un fromage bien coulant. En tout cas, en garniture avec le Relleno, ça passe bien !

Mon avis : J'aime beaucoup les poivrons, mais cette variété ou une autre, j'ai envie de dire...l'avantage avec ces poivrons c'est la possibilité de les farcir en amuse-gueule.

Ma Note : 5/10

Chistorra et Relleno fritsChistorra et Relleno frits

Chistorra et Relleno frits

Paragraphe spécial Pays Basque

En construction

Le Babarrunada

Un plat plutôt hivernal qui consiste en : des haricots (babarruna signifie haricot en basque) rouges, du chou et de la Morcilla, le fameux boudin noir de la région. Pour rafraîchir le gout, il peut également y avoir une sorte de fins poivrons marinés. Autant vous dire que le repas est coquet bien que la recette, simple. Un peu l'équivalent du cassoulet en fait. Avec cette recette, il y a de nouveau l'opportunité de voir les connexions entre France et Espagne. L'ingrédient majeur : l'haricot vient de Toulouse. Oh mais ! Dit ! Cassoulet, c'est de la région toulousaine, ça! Et Babarrunada...de la région un peu plus au Sud (Sud des Pyrénées quoi !). Ca en fait de la coincidence transfrontalière!

Mon avis : Je ne suis pas déjà fan du Cassoulet, bien que je trouve cela bon, alors le Babarrunada...je peux pas l'élever à mieux. Ce plat, tout comme le cassoulet me donne l'impression d'être une pierre pour mon estomac. Mais tout comme le cassoulet, je préfère la viande seule...ehehe

Note : 6/10

Les Pintxos

A la différence des Tapas, les Pintxos, à parts égales, sont bourratifs plus rapidement : il s'agit de manière traditionnelle d'une tranche de pain avec une portion de tout-ce-que-vous-voulez dessus. Et par "tout-ce-que-vous-voulez", j'entends : viande, légume, cuits, crus, frits, saucés...

Mon avis

Note : 7/10

Le vin Txakoli

Origine : Vin blanc très minéral entre le demi-sec et légèrement doux. Il est produit à partir du raisin blanc. Le Hondarribi zuri est la variété principale. Ce sert en apéritif.

Histoire : Tout comme la sidra, c'est une boisson qui ne se garde pas longtemps dans le verre (on notera dans l'article sur San Sebacian que tout ce qui est dans un verre doit disparaitre rapidement !). Ca manière d'être servie est aussi très aérienne : la bouteille est en hauteur et un petit filet viendra combler le fond de votre verre. Je ne sais pas si c'est pour la tradition ou pour oxygéner le vin et le rendre moins acide, mais cela en fout partout.

Mon Avis : Un vin qui se rapproche de celui de table mais qui reste néanmoins meilleur. J'ai eu la chance de pouvoir le boire dans son cadre, et je suis sûre que cela pourrait plaire à plus d'un !

Note : 8/10

La Sidra

Mon Avis : Il faut avoir au moins goûter une fois. Et dans l'art de le boire. Je le mets au rang de la bière : c'est une boisson que je peux avoir dans un verre, mais l'avaler sans savourer. Une bonne expérience, pour laquelle j'étais prévenue, donc pas de désillusions.

Son goût n'est pas celui du Cidre breton auquel je suis habituée. Il est beaucoup plus jeune et acide qui me tire parfois une moue de désagrément. Donc, dans ma tète, ce n'est pas du cidre, et ça passe mieux. 

Quant aux variétés de pommes utilisées, elles sont variées. Le procédé qui permet d'obtenir le goût particulier de ce cidre est dans sa transformation en alcool.

Anecdote : la manière de servir le cidre du Pays basque ( ou celui de Asturies, qui est similaire) est essentielle : il faut que le vin s'aère. Pour ce faire, il faut que la distance entre la bouteille et le verre soit maximale et que le filet de cidre obtenu doit se briser sur les parois du verre et non dans le fond (chose que j'ai appris en commettant des erreurs dans le service devant les yeux d'un Asturien, oups.). Dans une cidrerie, c'est plus simple car le filet de cidre vient du baril. Quand on sert depuis la bouteille faut gérer à la fois la position du verre et celle de la bouteille. Beaucoup de pertes d'alcool en résumé.

Note : 3/10

Cuajada

C'est un "yaourt" à base de lait caillé de brebis. Dans les supermarchés, il se trouve aussi à base de lait vache: le produit est moins cher et moins fort en terme de goût. Il est présrit sur l'emballage de l'accompagner avec du miel et des noix. Sinon, simple, cela passe très bien

La petite anecdote : C'est en oubliant mes yaourts à la caisse d'un magasin que je me suis décidée à acheter ceux-ci presque par hasard dans un autre supermarché. Rayon crêmerie (yaourt, beurre et autre dessert à base de lait), un peu plus cher que les yaourts normaux, la mention "el sabor de siempre" m'a convaincue. Je ne savais pas à quoi m'attendre en terme de gout, et de texture.

Mon avis : C'est exactement la texture du Flanbi mais la teneur sucrée en moins. C'est presque addictif et je ne cache pas que j'ai bien aimé cette découverte.

Note : 6/10

Le Marmitako

Recette que j'ai découvert sur le Garcia del Cid avec Felix, le cuisto qui a mille et une recette dans sa tête. Complète et saine à la fois, c'est un régal d'hiver qui vous réchauffe le gosier. le bouillon peut servir comme tel ou être réutiliser dans une autre recette.

C'est un plat dont l'élément phare est le thon, même si sans les ingrédients qui ont été cuisinés longuement avant son ajout, la recette perdrait son goût. Il y q donc du poivron, des oignons et des patates, frits et bouillis avec un peu d'épice à viande et du vin blanc.

La petite anecdote : Le nom de la recette a pour origine le récipient qui la cuisine (comme la paella) : Le Mamitako est une marmite assez grande qui ne doit pas avoir de couvercle pour que la patate, en cuisinant, puisse libérer la fécule rendant le bouillon un peu plus épais.

Mon avis : Elle vaut franchement d'être goutée et refaite à la maison ! C'est bon et addictif !

Note : 8/10

Pintxos, Babarrunada et Cuajada
Pintxos, Babarrunada et CuajadaPintxos, Babarrunada et Cuajada
Pintxos, Babarrunada et Cuajada

Pintxos, Babarrunada et Cuajada

La Orxata de Chufa

J'ai découvert cette boisson en découvrant le souchet Cyperus esculentus (la Chufa) dans une boutique en vrac. Le souchet donne une tubercule que l'on retrouve souvent sous forme de farine ou de "noix" sêchés. L'aspect est similaire à la noisette en plus frippée, et le goût est sucré. La tubercule est le principal ingrédient de la Orxata (en Catalan) ou Horchata (en Castillan)

En Espagne, la chufa est seulement cultivée dans la région de Valence. Une histoire de terre propice, parait-il. En tout cas, que la chufa provienne d'Espagne ou des pays arabes (dont elle est originaire), la boisson, elle, est typiquement espagnole. Voire même de la région Catalane/ Valencienne.

Elle fait un carton en été sur les terrasses : elle est fraiche, sucrée, et consistante. Malheureusement pour vous, je ne vous conseillerais de pas de Horchataria. Celles qui sont fameuses (dont le Pépé à Poble Nou) ne sont pas aussi tip top qu'il parait.

Histoire : Apparement des archéologues ont trouvé des amphores contenant des chufas dans les tombes des pharaons. Il faut dire que l'on prête à cette boisson, des qualités médicinales. Elle reste assez connue dans les pays jouxtant la Méditerranée et se dérive sous d'autres formes. En France, par exemple, on fait cela à base d'orge : l'orgeat. Au Méxique, à base d'avoine ou de riz, et dans les pays d'Amérique du Sud, carrément avec du Sésame !

Anecdote :  Elle peut s'accompagne de Fartón qui est un biscuit basique et spongieux.

Mon avis : On pourrait à s'y méprendre croire qu'il s'agit de lait d'avoine sucré. Ou que du lait a été rajouté. Mais non. La boisson crémeuse est issue d'un mélange de Chufas, d'eau et de sucre. Pour l'avoir faite, je n'ai pour ma part, pas ajouté de sucre, et c'était succulent.

Ma note : 8/10

 

La Fideuà

Je me ferais sans doute huer pour dire une pareille chose mais la Fideuà ressemble à la paella maritime : c'est les, quasi, mêmes ingrédients.

Histoire : Fideuada dérive de fideos qui signifie "nouilles" à proprement parlé, mais la description que j'ai pu lire, décrit les "fideos" comme une pâte ayant l'épaisseur du vermicelle mais la longueur des nouilles. Bref. L'anecdote veut qu'un cuisinier sur une embarcation, ait été confronté à trouver une solution pour la raison suivante : le capitaine était tellement accro au riz, qu'à l'heure du repas, il en restait toujours un peu moins pour les mâtelots. Le cuistot a donc décider de voir si des pâtes calaient mieux le patron, et apparement, cela a fonctionné.

Anecdote de cuisine : Pas besoin de précuire les pâtes pour la Fideuà, elles cuisent dans la sauce du plat!

Mon avis: Autant je n'aime pas la paella de mer, autant je raffolle de la Fideuà. Une cuiller et vous êtes foutus, vous voulez en manger jusqu'à ce que les dents du fond baignent. Attention cependant que la Fideuà soit faite avec le vermicelle !

Ma note: 7/10

 

La coca de San Juan

La coca de la Sant Joan se mange à la Saint-Jean, jour du solstice d'été qui se célèbre comme un nouvel an en France mais en mieux et à une époque plus chaude pour faire la fête : du 23 au 24 juin. C'est une galette type brioche parfumée à l'anis et assaisonnée de fruits confits.

Historie : Il est dit que sa préparation date de l'époque romaine qui célébrait également ce jour le plus long de l'année. Plus tard, les chrétiens utilisèrent les sous de sa vente comme des fonds et enfin, elle se popularise avec les pâtissiers.

Anecdote : On trouve bien évidemment des variantes avec de la crème; des déviations salées et des épaisseurs de coca différentes. On appelle une coca fine et croustillante, une coca de cristal ou de vidre.

Mon avis : A tester mais bof, pas la flamme de la gourmandise qui crépite.

Ma Note : 4/10

Le mato : 

C'est un fromage frais présuré, un peu comme la Ricotta. A la base, c'était fait à partir du lait de chêvre, mais tout comme le cuajada, c'est désormais, majoritairement fait à partir de lait de vache. 

Anecdote : Les moines du monastère de Montserrat en produisent aussi. Tout du moins, "on dit". La présure utilisée se ferait à partir du chardon.

Mon avis : Ma foi, je n'en fait qu'une bouchée. Il n'a pas trop de caractère en soi, mais ajouté dans les salades ou sandwich, c'est délicieux !

Ma Note : 6.5/10

 

La Orujo de hierbas : Liqueur d'herbes

Découverte lors d'un cul sec de shot, ce fut l'illumination d'un repas déprécié (dans un restaurant que je ne recommande pas à Alicante). La Orujo de hierbas, c'est l'équivalent de la Jagermeister, du Genepi, ou de l'Absinthe. Faite à base d'eau de vie (aguardiente) qui est elle ême un coproduit du vin (tige, pépin et peau du raisin), on ajoute les herbes aromatiques, épices et fleurs en quantité que l'on souhaite tant que le rendu à un aspect jaunâtre/verdâtre. On retrouve parmi les ingrédients : du basilic, du romarin, de la canelle, de la menthe, de la sauge, de la peau de citrons, des baies d'aubépines etc...

Mon avis : Hic !

Ma note : 10/10 (oh l'alcoolique !)

 

Barcelona : Parlons manger ! (Ou comment ne plus voir les churros de la même manière)
Barcelona : Parlons manger ! (Ou comment ne plus voir les churros de la même manière)Barcelona : Parlons manger ! (Ou comment ne plus voir les churros de la même manière)

Spécial Iles Baléares.

Avec des collègues majoritairement espagnols, il y en a forcément dans le lot, qui viennent de ces îles ensoleillées ( à un degré plus fort que Barcelone, Oui.) Entre autre, je peux découvrir plus de spécialités espagnoles encore ! Yipeeeee !

La Ensaimada :

Pâtisserie qui affole les papilles, la Ensaimada, la bonne, trouve ses racines dans les îles Baléares, ou à Mallorca pour être exacte. Elle se rencontre néanmoins dans les villes valenciennes ou catalanes.

Voyez la forme en escargot du pain au raisin? C'est la même forme, mais gustativement parlant, c'est différent. Elle peut être fourrée ou non d'une confiture de curcubitacées dont je soupçonne fortement la courgette spaghetti comme courge principale. La texture est en effet fibreuse et comme des spaghettis moelleux. Par ailleurs, cette ensaimada ne porte pas l'appellation de Cheveux d'ange (cabello de ángel) (certifiée et labélisée) pour rien. 

Histoire :

On ne sait pas très bien d'où et quand provient la ensaimada. Suppositions sont faites sur son origine arabe (la forme d'enroulement comme les turbans, "saim" qui signifie Saindoux en arabe  est inclus dans le nom, une patisserie arabe ayant les mêmes ingrédients mais sans le saindoux (qui est à base de porc il faut le rappeler). Dans tous les cas, sa première apparition écrite date du XVIIe s).

Mon avis : Je suis une adepte de la viennoiserie. Ceci est une aubaine pour ma gourmandise. Je préfère largement la Ensaimada de  cabello de ángel qui me parait plus fraiche et moins lourde que sa soeur.

Ma note : 9/10

Les Robiols

 

La Sobrasada.

Je ne suis pas trop charcuterie, mais la charcuterie un peu molle (type pâté, chorizo, rillettes) est un danger pour ma cellulite (LOL). J'en raffole. Voici donc un produit des Baléares qui entre dans cette catégorie : la Sobresada.

Cela ressemble à du pâté/rillette et on en fait souvent des toast ou des sandwichs. Mais sur du pain toast avec une rondelle de chèvre frais fondu et des oignons dorés, c'est juste succulent. Une collègue me l'a fait découvrir sous forme de corne de gazelle (les pâtisseries orientales) avec bien évidemment la sobressade en guise de farce.

Cette charcuterie est faite de porc noir (pour avoir son label d'authenticité) et sa couleur rouge provient de la bonne dose de Paprika qui est ajouté.

L'histoire :

Mon avis : je vous ai dit à quel point c'était succulent avec les oignons et le fromage ?

Ma note : 8/10

La Camaïot

Que disais-je déjà sur ma cellulite ? C'est encore une spécialité que la collègue de Mallorca a pu me faire découvrir (non personnellement, mais quand elle l'amène en guise de Pica-pica (chou) pour la pause de 11 heures). Le but de ce saucisson est de donner un gout différent des autres saucissons ( ne pas oublier que ce type de charcuterie était la nourriture quotidienne des locaux d'antan . Il a la chair hachée grossièrement qui a mélangé avec du piment, du poivre, du sel et de l'anis et a une couleur plus sombre que le saucisson français. Pour garder la forme ovale, il est enfermé dans un gros morceau de lard. Gustativement, cela se rapproche le plus de l'andouillette bretonne, mais ça a la texture de la rillette. 

L'histoire :

Mon avis : Peut-être parce que la sobrasada, m'a vraiment laissée une forte impression, je trouve que la Camaïot est un peu moins surprenante. Cependant, elle reste très bonne et est une plaisante découverte.

Ma note : 7/10

Barcelona : Parlons manger ! (Ou comment ne plus voir les churros de la même manière)
Barcelona : Parlons manger ! (Ou comment ne plus voir les churros de la même manière)Barcelona : Parlons manger ! (Ou comment ne plus voir les churros de la même manière)
Barcelona : Parlons manger ! (Ou comment ne plus voir les churros de la même manière)

Spécial Canaries :

Non je ne suis pas allée sur ses îles. Pas encore. Mais durant ma campagne scientifique, je soupçonne le cuisinier d'en être origine. Grâce à sa cuisine du tonnerre de Dieu, j'ai pu découvrir deux ou trois recettes à s'en rouler sur le sol.

Le mojo verde

Le Barraquito

 

Spécial Alicante :

Encore une région que je découvre en préambule grâce à mes papilles :

Toña

Barcelona : Parlons manger ! (Ou comment ne plus voir les churros de la même manière)Barcelona : Parlons manger ! (Ou comment ne plus voir les churros de la même manière)

Andalousie (Le début) (En construction)

Torrijas

Cola de Toro

Pionono

Chicharrón

Oloroso

Manzanilla

Vino de Naranja

Churros

 

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